aiolibre - Mot-clé - Norvège

KM 4639

2022-07-27T00:00:00+01:00

Jour 107

Nous arrivons en Bus à Rovaniemi sous une chaleur de plomb et fort fatigués après une nuit difficile. Au Cap Nord nous nous sommes rendu compte que le bus que nous devions prendre démarrait bien à 1h du matin comme prévu, mais la chose à laquelle nous n’avions pas fait attention était que ce bus faisait une pause de 3h30 à Honningsvag. Le chauffeur nous a tout simplement abandonné dans le bus et à 5h du matin c’est un nouveau chauffeur qui est arrivé.

Pour être honnête, nous avons été un peu déçu de la Finlande. Malgré de beaux paysages, la Finlande est un pays ou le cycliste s’ennuie rapidement. Les paysages sont identiques partout, forêts de sapins et routes rectilignes à l’infini. Nous nous retrouvons régulièrement le long de nationales où la limite est de 100km/h et où des camions à trois remorques te dépassent à toute vitesse. Nous nous sommes senti à plusieurs reprises en insécurités. Dès que nous le pouvions, nous prenions des routes secondaires, mais pour la plupart, elles ne sont pas goudronnées.

Il y a eu un autre gros bémol à ce pays qui ne nous a pas aidé à être à notre aise: nous sommes tombés en pleine räkkä. C’est l’invasion estivale d’insecte. Tous les soirs et les matins, nous étions envahis par les moustiques, nous nous sommes vite retrouvés avec des jambes remplies de piqures, une horreur et ces foutus bestioles on l’art de te rendre psychologiquement fou.

Pour dormir le soir nous trouvions régulièrement des shelters ou des cabanes en bois fermées. Seul problème, les chemins pour y arriver ne sont pas souvent entretenus et avec un vélo de 40kg ce n’est pas facile d’y parvenir. Heureusement il y avait toujours du bois pour faire du feu, seul moyen efficace de faire fuir les moustiques. Nous avons aussi du faire l’acquisition d’antimoustiques. Ces produits achetés sur place sont tout de même bien efficace. Les moustiques continuent à te tourner autour et à se poser sur toi mais ne te piquent plus, OUF !!

Après une dizaine de jours en Finlande, un soir en cherchant après notre cabane, nous nous retrouvons encore dans des chemins complètement pourri, a devoir pousser le vélo entouré de dizaines de moustiques. N’en pouvant plus, s’ennuyant car tous les jours les paysages sont identiques, nous décidons de mettre fin à notre périple en Finlande et de prendre un train jusqu’à Helsinki. « C’est ça qui est magique dans ce voyage, rien ne nous retient et TOUT nous appelle. » Merci à la marraine d’Antoine pour cette phrase qui définit si bien notre aventure.

Malgré ces petits inconvénients, nous ne resteront pas sur une déception, le pays doit être magnifique en hiver ! Nous reviendrons donc pour découvrir ce pays sous un beau manteau blanc et sans nos 2 bécanes.

Après deux jours à redécouvrir Helsinki (nous l’avions déjà visité lors de notre voyage en train de 3 mois), nous plions nos bagages pour prendre un ferry vers Stockholm. Nous quittons notre Airbnb fort sympathique. Nous avions une chambre dans une école de yoga. Ambiance très zen et un accueille merveilleux, on recommande !

Finalement, comme certains doivent le savoir à peine arrivé en Suède, une mauvaise, très mauvaise nouvelle nous frappe de plein fouet…la grand-mère maternelle d’Antoine est décédée… « La famille vaut bien plus que n’importe quel voyage » me dit Antoine. Nous devons rentrer en Belgique, nous le voulons surtout ! Chargés en émotions nous parvenons à relier la Suède à Bruxelles en précisément 36 heures. Un bateau, 3 trains et 25 kilomètres à vélo en pleine nuit. Nous voilà rentré chez nous, certes plus tôt que prévu mais ça on s’en fiche c’était important pour nous ! Nous n’avons pas vraiment eu le temps de découvrir la Suède, mais elle présageait de jolies choses. Un accueil fort sympathique des locaux, une dame nous propose de venir chez elle si nous avons besoin de prendre une douche ou de remplir nos gourdes, un homme nous demande gentiment si nous avons besoin d’aide, d’autres s’intéressent à notre parcours et nos bécanes, etc. De plus les paysages semblait moins monotones, avec plaisir nous reviendrons un jour découvrir ce pays avec nos vélos !

Nous voilà donc actuellement à Bruxelles jusqu’à plus ou moins la mi août. Nous profitons de ce retour pour effectuer un entretien sur nos vélos afin de repartir avec des vélos en pleines formes ! Nous avons hâte de repartir mais nous sommes, tout de même très heureux de retrouver nos proches

Finlande – Juillet 2022

NORDKAPP 71° 10′ 21″ KM 3739

2022-07-12T00:00:00+01:00

Jour 84

Deux jours après l’écriture du dernier article, premier gros pépin mécanique. En faisant le petit nettoyage habituel de nos chaines, nous nous rendons compte que la roue arrière d’Antoine est littéralement fendue au niveau d’un des rayons. Impossible de continuer avec une roue dans cet état, il va falloir la changer. Heureusement pour nous, nous étions toujours à Tromso. Par contre, le temps était contre nous, nous étions samedi et notre ferry pour Honningsvag démarrait le lendemain. Nous nous retrouvons donc dans l’urgence de trouver un magasin qui pourrait nous dépanner. Nous partons alors à la recherche des marchands de vélo de la ville qui pourraient nous dépanner. Après trois magasins, aucun d’eux ne possèdent la roue qu’il nous faudrait en stock. Nous commençons un peu à stresser car nous étions fin d’après-midi et que sans cette roue, cela pouvait mettre en péril notre ascension vers le Cap Nord. Finalement miracle ! La chance nous sourit, un quatrième magasin possède la roue qu’il nous faut et ils sont d’accord de vite nous la changer en urgences avant la fermeture. Nous voila alors fin prêt à atteindre ce fameux Cap Nord avec une belle roue toute neuve !

Le lendemain, nous quittons le camping ou nous étions pour nous diriger vers le terminal de l’Hurtigruten. Nous avions un peu d’appréhension car plusieurs personnes nous avaient déjà dit que ce bateau était très luxueux. Nous avions peur d’énormément faire tâche dans le décor. Mais, une fois à bord, après avoir laissé nos vélos dans le garage, nous voilà bien surpris ! Ayant connu différentes traversées avec de très jolis ferrys à travers les pays scandinaves, nous n’avons pas du tout eu l’impression d’être sur une croisière de luxe. Le bateau était petit, il y avait à bord les éléments habituelles que l’on trouve sur les ferrys, un restaurant, un bar, un petit magasin et des cabines, même pas de piscine ! N’ayant pas pris de cabine nous avons passé la nuit dans les canapés du bar sans se faire virer ! La traversée dans ces paysages nordiques fût splendide, des paysages à couper le souffle et plein de soleil. Nous avons eu la chance de pouvoir observer un magnifique soleil de minuit.

Arrivée le lendemain à Honningsvag, prêts pour l’ascension de 34 kilomètres vers le célèbre Cap Nord. Les kilomètres jusque là furent difficiles, l’ascension fût longue avec deux très grosses montées sous un magnifique soleil. Route très fréquentée, touristique, nous avons été dépassé par une vingtaine de cars remplis de touristes, venant d’énormes bateaux de croisières (il faut savoir que nous ne cautionnons absolument pas ce genre de tourisme qui détruit notre planète). Les mobilhomes étaient eux aussi bien présents. On constate tout de même le respect de certains véhicules nous saluant en nous croisant, même un motard nous faisant une belle révérence.

Malgré ce tourisme de masse, les paysages reste magnifiques, désertiques, lunaires, fidèles à la Norvège.

Arrivé là-bas, le vent était d’une violence, difficile de tenir debout. Nous avons eu beaucoup de chance d’arriver tôt sur place car, une fois « la nuit arrivant » les touristes sont encore plus nombreux, se ruant près du globe afin de photographier un soleil de minuit, qui, finalement peut être visible un peu partout au dessus du cercle polaire arctique durant le jour polaire.

Le soleil étant avec nous, nous avons eu la chance d’observer un magnifique soleil de minuit.

Il faut aussi savoir que l’entrée au Cap Nord coûte chère, 310 NOK par personne l’équivalent de 31 euros, sauf pour les piétons et les cyclistes car comme inscrit sur leur site: « Nous nous soucions de l’environnement et soutenons le développement durable. Nous encourageons les solutions respectueuses de l’environnement en offrant l’entrée gratuite aux visiteurs qui arrivent à pied, à vélo ou avec d’autres véhicules non motorisés ».

Nous sommes fiers de cette première étape atteinte et de tous ces kilomètres parcourus ! Nous prenons ensuite un bus vers Rovaniemi en Finlande. Nous avons hâte de découvrir ces terres, elle nous accueille d’ailleurs avec pas mal de rennes peu farouches sur la route et même sur les parkings.

Montée vers le Nordkapp – juin 202

Montée vers le Nordkapp – juin 2022

Photo prise de l’Hurtigruten entre Tromso et Honningsvag – juin 2022

Photo prise de l’Hurtigruten entre Tromso et Honningsvag, soleil de minuit – juin 2022

Photo prise de l’Hurtigruten entre Tromso et Honningsvag – juin 2022

Montée vers le Nordkapp – juin 2022

Le Globe, Nordkapp 71° 10′ 21' – juin 2022

KM 3676

2022-06-23T00:00:00+01:00

Jour 80

Voilà presque un mois que nous avons publié notre dernier article. Etant enfin un peu pose à Tromsø, nous prenons le temps pour vous raconter tout ce que nous avons vécu ce dernier mois.

Quittant notre Airbnb près de Trondheim plein d’énergie, la météo refait des siennes et entache de nouveau notre moral, la pluie s’invite à nouveau et nous voilà à nouveau tous les trois pour avancer. C’est beaucoup plus dur pour Noémie… Son moral ne suit plus faisant du coup défaillir également son physique. Avec mes mots, en l’écoutant, en se parlant, en se comprenant, je la motive de ne pas lâcher, de s’accrocher, de profiter du moment présent et que ça va s’améliorer. Noémie est forte, prend sur elle, continue et je pense qu’elle ne regrette pas car la suite en valait clairement le coup !

Plein de petite chose nous permette de mieux avancer et beaucoup plus profiter dans cette partie de notre voyage. Tout d’abord, la météo s‘est nettement améliorée : du soleil, parfois quelques nuages mais pas de pluie c’est le plus important. Nous évitons une grosse journée de pluie en se prenant une cabane dans un camping à Brønnøysund. Météo meilleure, c’est top, de plus nous trouvons un rythme de voyage qui nous convient beaucoup plus et qui nous permet de nettement plus profiter de chaque journée. Voyager en Norvège nous devient plus agréable ! Avec tout cela, nous perfectionnons notre recherche de spot pour dormir, en utilisant Google Street View et « Maps.me » nous parvenons, à plusieurs reprises, à trouver de magnifiques spots de camping sauvage, des cabanes, mais aussi quelques shelters ! Ces jolis spots nous permettent de mieux nous reposer et de savourer nos soirées dans des lieux chaque fois plus magique les uns que les autres.

Finalement nous apprécions beaucoup plus la partie entre Trondheim et Tromsø que la partie précédente de Bergen à Trondheim. Les fjords, les plages, les points de vu, les étendues de végétation sont splendides et nous mettent des étoiles plein les yeux. Nous profitons à fond, nous nous sentons vivre au milieu de ces décors dignes de rêve féeriques. On ne va pas mentir, le dénivelé y était aussi plus favorable ça aide a bien profiter aussi !

Avant d’arriver à Tromsø nous sommes bien évidemment passés par les célèbres Îles Lofoten, mais justement, je pense que l’on peut affirmer qu’elles sont un peu trop célèbres et victimes de leur succès…. Nous nous rendons bien vite compte que nous allons devoir côtoyer nombre de caravanes, mobilhomes et voitures durant notre passage de ces îles. Très vite nous nous demandons même si il n’est pas plus simple de visiter ce coin à pied. La réponse est oui ! En montant en altitude en randonnée pédestre, nous pouvons voir au mieux la beauté des Lofoten. Les hauteurs donnent de très beaux spectacles. Pour profiter au mieux nous nous rendons compte que, peut-être, le vélo n’est pas forcément ce qui nous permet au mieux de savourer le lieu. Nous voyons tout de même de splendides endroits mais souvent et malheureusement un peu pourris par le tourisme abondant.

De plus certaines îles qui suivent les Lofoten n’ont rien à leur envier. En effet, l’île de Senja et les îles Vesterålen par exemple, nous ont offert des vues et paysages splendides ! Nous avons même plus apprécié ce qui a suivi les Lofoten que les Lofoten en elles-mêmes.

En quelques chiffes, nous avons donc, en 80 jours relié Bruxelles a Tromsø, soit 3676 kilomètres parcourus en vélo, à rajouter à cela quelques centaines de kilomètres en bateau. Nous sommes assez fiers de ce que nous avons déjà parcourus. Pour la suite du voyage, nous nous permettons de nous avancer en nous reposant un peu. Nous prendrons l’Hurtigruten (célèbre bateau de croisière) dimanche soir ici de Tromsø afin de nous rendre à Honningsvåg. De cette ville, nous parcourons +/- 40 km afin d’atteindre enfin le fameux Cap Nord ! Lundi en fin de journée nous aurons donc atteint la première grosse étape de notre voyage !

Pour quitter ce cap, nous prendrons un bus afin d’atteindre Rovaniemi en Finlande, la fameuse ville du Père Noël. Nous découvrirons d’ailleurs cette ville en plein été, il est même annoncer jusqu’à 28˚ !

Nous sommes toujours autant motivés par notre voyage et pas un jour ne passe sans que nous nous rendons compte de la chance que nous avons. Nous ne regrettons pas notre choix même si famille et ami.e.s nous manquent énormément !

Bientôt un nouveau pays à parcourir, à découvrir, nous avons hâte ! Nous nous sentons vivre et nous profitons de chaque moment présents !

Juin 2022

juin 2022

notre cabane dans le camping a Brønnøysund

Juin 2022

Lofoten – Juin 2022

Jour d epluie, Lofoten – Juin 2022

Cabane de montagne, Lofoten – Juin 2022

Lofoten – Juin 2022

Interieur cabane de montagne, Lofoten – Juin 2022

Lofoten – Juin 2022

Les iles Vesterålen – juin 2022

Abris pour cyclistes, Les iles Vesterålen – juin 2022

Lofoten – juin 2022

Les iles Vesterålen – juin 2022

île de Senja – juin 2022

Tunnel, île de Senja – juin 2022

île de Senja – juin 2022

Sommarøy – juin 2022

Kvaløya, Tromsø – juin 2022

Lofoten – juin 2022

Jour de pluie, Lofoten – juin 2022

Lofoten – juin 2022

Rennes croises sur notre piste cyclable juste avant Tromsø – juin 2022

Juin 2022

Senja – juin 2022

KM 2361

2022-05-26T00:00:00+01:00

Jour 53

Voilà deux semaines que nous sommes arrivés en Norvège et comme toujours nous avons plein de choses à dire ! Nous avions hâte d’arriver dans ce beau pays afin d’en prendre plein les yeux avec ses paysages, ses fjords, ses cascades, ses vikings, etc. Nous n’avons vraiment pas été déçu à ce niveau !! Pas un jour sans sortir un « Put*** c’est beau !! Tu penses que les norvégien.ne.s se rendent compte de la chance qu’iels ont ? » Entre vallées coupées par les fjords, hauts de falaises avec vue imprenable sur l’océan, bords de côtes à couper le souffle, nous profitons de chaque coin de beauté des terres norvégiennes !

Évidement juste regarder et profiter ça serait trop facile. Pour info, la Norvège, ça monte ! Le dénivelé est loin d’être le même que notre « plat pays ». Nos cuisses ont senti la différence très vite dès notre arrivée à Bergen. Environ, 10 000 mètres de dénivelé ont été parcourus en deux semaines. Du coup nos bras ce sont également musclés car pas toujours évident de pédaler avec des pentes à 15 %, pousser notre mule devient la solution la plus sage. Mais quel bonheur, une fois arrivé en haut, de pouvoir contempler de magnifiques panoramas mais surtout de belles descentes zygzaguant à flanc de montagne permettant de se rafraîchir après une belle ascension.

Mais attention, se rafraîchir n’est pas toujours nécessaire car la pluie est là pour aider à être humide par dessus et non par dessous de transpiration. Heureusement nous sommes équipés au mieux pour cela ! Le moral est tout de même parfois entaché mais nous relativisons et les pluies ne durent que rarement toute la journée. Cette météo capricieuse, en plus, rend désagréable le montage et démontage de la tente car si il pleut de trop quand on remballe le matin, la tente risque d’être inutilisable le soir si nous n’avons pas le temps de la faire sécher. C’est ce qui nous est malheureusement arrivé. Nous avons donc choisi l’option du confort d’une cabane dans un camping pour une nuit et de poursuivre avec deux autres en auberge de jeunesse (super auberge au passage, nous étions seul dans le bâtiment, tranquillité et beaux espaces rien que pour nous). Nous dormons très bien en tente d’ailleurs ! Ce qui est difficile c’est trouver où la mettre. Oui, le camping sauvage ou devrais-je dire le bivouac, est autorisé en Norvège mais les terrains que nous parcourons ne nous permettent pas toujours de s’installer. Trop humides, habitations trop proches, terrains fortement en pentes, coin peu sécurisés, etc. La chance commence tout de même à nous sourire car plus nous montons vers le nord plus nous trouvons des zones de bivouac convenables (ou devrions-nous moins exigeants?) ! Nous avons même eu la chance de tomber sur des shelters (il faut savoir les trouver, moins répandus qu’au Danemark, voir quasi inexistants). De plus, au fur et à mesure que nous progressons, nous nous rapprochons du cercle arctique. Qu’est-ce que cela veut dire et en quoi ça joue sur notre voyage ? Tout simplement les jours se rallonge énormément jusqu’à quasi plus avoir de nuit. Actuellement nous devons avoir, à tout casser, 2h de nuit, et encore, lors de ces périodes nocturnes il ne fait pas vraiment nuit noire, nous pouvons encore facilement voir. Des que nous aurons dépasser ce cercle arctique, ce sera le jour polaire, ce qui signifie que le soleil ne se couche pas et nous espérons pouvoir aperçevoir le soleil de minuit . Pour l’instant, nous pouvons donc nous permettre de nous arrêter plus tard car il fait encore bien clair jusqu’à minuit. Par contre, il faut savoir s’adapter et réussir à s’endormir malgré qu’il fasse encore clair, nos rythmes se perturbent un peu.

Avant de finir, il est difficile de parler de ces deux semaines en Norvège sans aborder le coût de la vie. C’est cher ! Tout le monde le sait mais d’être face aux prix c’est autre chose. Pain industrielle presque à 4 €, fromage en tranches ou râpé 4 voir 5 €… Légumes, notre référent est le concombre, il atteint 2 € pièce pour un petit format… Solution on se nourrit pas mal de fromage en tube (très connu ici, style « vache qui rit » avec plein de goûts différents), et de crêpes/wraps qui sont peu cher mais surtout facile à ranger et à prendre en grande quantité. Heureusement que les sous-marques existent ! Nous sommes heureux d’utiliser l’énergie musculaire pour avancer car le prix du litre d’essence atteint souvent les 2,50 € ici.

Pour conclure, nous rencontrons quelques autres bikepackers sur la route et il est agréable de discuter de nos voyages respectifs tout en se donnant des conseils mutuels. L’entre-aide a encore de beaux jours devant elle ! D’ailleurs la bienveillance des norvégien.ne.s que nous croisons est tellement plaisante. Les automobilistes que nous croisons nous sourient souvent, s’écartent bien pour nous doubler (pas comme en Allemagne). On nous propose même de la nourriture et ils sont épatés quand nous leur expliquons que nous nous rendons vers le Cap Nord. Nous ne manquons pas non plus d’eau car partout, stations essence, magasins, particuliers, tous nous accompagnent volontier jusqu’au robinet lorsque nous avons besoin de faire le plein d’H2O.

Deux semaines en Norvège, 606 kilomètres parcourus sur ses routes, du dénivelé en veux-tu en voilà, mais, on ne le dira jamais assez, des paysages SPLENDIDES !!! Nous profitons à fond malgré les baisses de moral occasionnels et nous repartons demain plus motivés que jamais ! One day you’ll leave this world behind, so live a life you will remember

Attention ça monte – Mai 2022

Atlantic Ocean Road – mai 2022

Quelque part pas loin de Hareid – mai 2022

Attention ėlan – mai 2022

Mai 2022

Jour de pluie – mai 2022

Mai 2022

Juste avant l’Atlantic Ocean Road – mai 2022

Mai 2022

Vue de notre Shelter norvégien -mai 2022

Brouillard – mai 2022

Ålesund – mai 2022

Ålesund -mai 2022

Mai 2022

Måløy – mai 2022

Mai 2022